Nos ambassadeurs itinérants

Publié le dimanche 25 mars 2001 par admin_sat

Après une pause hivernale en Bulgarie, Gudule Le Pichon et Laurent Cuenot pensent déjà à poursuivre leur tour d’Europe. Il y aura quatre ans, le 5 mai, qu’ils sont partis du Poiroux avec Lola qui était alors un bébé de six mois. Ils ont fait des émules à La Roche-sur-Yon, puisque des scoutes ont envie de tenter l’aventure, elles aussi en roulotte, mais seulement vers l’Espagne, donc sans affronter le problème de la diversité linguistique.

Rachel Prual et David Cholet sont maintenant au Népal. Ils ont interrompu momentanément leur voyage en stop en Inde pour apporter une aide aux victimes du violent séisme d’Ahmadabad où ils avaient séjourné trois jours plus tôt. Ils étaient à 300 km de l’épicentre du tremblement de terre et ils ont perçu la secousse comme si un train était passé tout près d’eux. La collecte qu’ils ont organisée auprès des espérantistes et de l’association "Le monde au bout du pouce" a permis de recueillir plus de 7000 F qui ont été distribués sous forme de nourriture, médicaments, etc.

Après avoir longé l’Est africain et quitté l’Afrique du Sud le 1er janvier, Véronique et Boris Bouchez ont traversé l’Amazonie après un séjour au Brésil. Accueil enthousiaste des espérantistes. Ils étaient partis du Pas-de-Calais le 16 septembre dernier. Leurs parents se rendront au Vietnam en mai afin de les y rencontrer avant qu’ils ne gagnent la Chine..

"Le miracle de l’espéranto..."

Le point commun de tous ces jeunes couples, inspirés par le voyage de huit ans autour du monde de Maryvonne et Bruno Robineau, est d’avoir, comme eux ó ce dont ils se félicitent ó ajouté l’espéranto aux langues qu’ils connaissaient déjà (anglais et espagnol).

Ainsi se confirment ces propos tenus il y a plus d’un siècle par Léon (Lev) Tolstoï : "Les sacrifices que fera tout homme de notre monde européen, en consacrant quelque temps à son étude, sont tellement petits, et les résultats qui peuvent en découler tellement immenses, qu’on ne peut se refuser à faire cet essai". C’est précisément après avoir fait cet essai que le grand écrivain russe avait émis cet avis.

Constatation de Boris, depuis Salvador de Bahia (Brésil) à propos de son amie Véronique : "En juillet [2000], elle avait étudié ses sept premières leçons élémentaires. En Afrique, en écoutant attentivement les espérantistes, elle pouvait déjà comprendre. Elle craignait de parler, mais elle songeait cependant parfois en espéranto. Au Brésil, face à un feu croisé de questions d’espérantistes, elle n’a pas eu d’autre possibilité que de parler... et elle a réussi !".
Autre réflexion de Boris : "Nous avons été surpris par l’affirmation tanzanienne : "De toutes les langues, le swahili est la plus semblable à l’espéranto."

Mi avons été étonnés lorsque nous avons entendu la même chose en Afrique du Sud, bien entendu à propos de l"afrikaans.

Lorsque des Brésiliens ont dit la même chose sur le portugais, nous avons souri...
C’est le miracle de l’espéranto, n’est-ce pas ?...".